PARC DE LA MONTAGNE D’AMBRE

DJERA vous propose des visites guidées du Parc National de la Montagne d’Ambre en deux formules : une journée (départ à 7.00 et retour à 18.00) et deux journées (nuit sur place avec l’observation nocturne des animaux).

Le Parc est situé près de la commune de Joffreville dans la province de Diego Suarez (nord de Madagascar). Il a été crée en 1958 sur une surface de 180 km carrés.

Le Parc abrite une foret tropicale humide.On y trouve plusieurs oleacées de l’espèce Olea ambrensis, Olea capensis, Olea macrocarpa et Olea lancea.

Le Parc abrite une faune tropicale importante, dont sept espèces de lémuriens sur les 70 malgaches (2 nocturnes et 5 diurnes), 75 espèces d’oiseaux et 59 de reptiles.

La visite du Parc, s’organise autour de 18 sites autour de cascades sacrées (Antakarana et autres) ou de chemins forestiers (par ex : le chemin de mille arbres).

CENTRE HISTORIQUE DE LA VILLE DE DIEGO SUAREZ (ANTSIRANANA)

Antsiranana, aussi appelée Diego-Suarez ou Antsirane, est la plus grande ville du Nord de Madagascar et le troisième port de la Grande île. Elle est la capitale de la province de Diego-Suarez. Il s’agit, avec Nosy Be et l’île Sainte-Marie, d’un des trois anciens établissements français qui furent associés à l’ancien territoire du royaume mérina pour former l’ancien protectorat français de Madagascar dont l’actuelle république de Madagascar reprend les frontières. Avec la récente mise en place des vingt-deux régions en 2004, elle est devenue la capitale de la région de Diana. Ses habitants s’appellent les Antsiranais.
La ville se situe au niveau du cap d’Ambre (Tanjon’i Bobaomby) dans le Nord de Madagascar avec à l’ouest le canal du Mozambique et à l’est l’océan Indien. Elle s’étend sur 47 km2.

Elle est abritée par la baie de Diego-Suarez (156 km de côtes) qui abrite le second port du pays. La baie d’Antsiranana est en fait composée de quatre baies de plus petite taille :

Cette spécificité couplée à une position idéale (proximité avec les côtes africaines, Mayotte, l’archipel des Comores et l’archipel des Seychelles) en font un lieu stratégique expliquant le vif intérêt des forces françaises pour le site qui en fait une base navale durant la colonisation.

La ville se trouve sur un plateau à une altitude d’environ 50 mètres au-dessus de la mer3. L’aéroport se trouve lui à 105 mètres d’altitude.

La ville bénéficie d’ un climat tropical à saison sèche avec deux saisons : une saison des pluies entre décembre et mars, avec la présence de mousson, et une saison sèche qui dure huit mois, d’avril à novembre, avec le varatraza (vent fort de vitesse jusqu’à 22 m/s de l’est au nord-ouest). La pluviométrie moyenne est de 125 mm à 390 mm. La température moyenne varie de 26 °C à 26,7 °C en période de pluie et de 23 °C à 26,4 °C en période sèche

Il existe deux thèses pouvant expliquer le nom de la ville :

Le tout premier nom de Diego-Suarez ou Antsiranana est Antomboko, qui signifie « troué, perforé », nom dû à cette baie naturelle qui s’étend sur 156 km. C’est la deuxième plus grande baie au monde après celle de Rio de Janeiro. Elle possède aussi son « pain de sucre », appelé Nosy Lonjo.

La ville retrouve son nom malgache d’Antsiranana (en malgache : le port) dans les années 1970 dans le cadre de la politique de malgachisation prônée sous la Deuxième République. Néanmoins, l’ancien nom demeure courant.


La ville compte environ 105 000 habitants (2008)

Bien qu’elle soit censée être la capitale de l’ethnie Antakarana, « ceux des falaises », Antsiranana est une ville cosmopolite où la diversité de la population est frappante :

Comme on peut le voir à la toponymie des rues et des lieux, l’urbanisme de la ville est fortement marqué par la présence française.

L’urbanisation s’est faite en phases : La vieille ville Le village d’Antomboko ou Antsiranana peut être considéré comme le noyau de la ville ou hypercentre. Il était composé d’une vingtaine de paillotes malgaches et a été découvert par François de Mahy en 1885. Ce village fait désormais place à une ville qui s’étend désormais de plus en plus vers le sud. La nouvelle ville Avec la colonisation, le village est devenu ville. Celle-ci est orientée vers le Nord-Nord-Est et se divise en deux parties :

Le recensement de la CENI en 2018 a montré que la Commune de Diego-Suarez présente 25 fokontany, à savoir Ambalakazaha, Ambalavola, Ambohimitsinjo, Anamakia, Avenir, Bazar kely, Cap-Diego, Cité ouvrière, Grand Pavois, Lazaret nord, Lazaret sud, Mahatsara, Mangarivotra, Manongalaza, Morafeno, Place Kabary, Scama, Soafeno, Tanambao III, Tanambao IV, Tanambao nord, Tanambao sud, Tanambao tsena, Tanambao V et Tsaramandroso. Le nombre de bureaux de vote est de 106 avec 59 801 électeurs6. Par extrapolation, on peut estimer le nombre de la population de la ville à 119 600 en 2008.


L’économie est basée essentiellement sur les grandes entreprises locales comme la STAR, la SECREN, le PFOI. Des initiatives économiques privées à travers les PME/MPE existent également. Au niveau du tourisme, la ville est une destination touristique.

Les activités agricoles sont pratiquées dans les « fokontany » rurales à Anamakia et Cap Diégo. Elles ravitaillent la ville. Étendues sur 1 500 hectares, elles produisent du riz, des mangues (les plus délicieuses de Madagascar) et les cultures de contre-saison.


La ville est reliée par le transport aérien avec l’aérodrome d’Arrachart.

La ville de Diego-Suarez est également reliée par route terrestre avec les autres villes au sud dans la Région de la DIANA et d’autres régions (Anivorano, Ambanja, Ambilobe). En période sèche, elle est reliée quotidiennement par des taxis-brousse venant de la capitale à 1 200 km au sud (elles le font entre 26 et 36 heures en général). Avant 2010, les moyens de transports usuels de la ville sont les pousse-pousse et taxi. L’arrivée de « bajaj » (tricycle) provoque la disparition progressive de ces moyens de transport.

Un port maritime est érigé dans la ville de Diégo-Suarez. Il assure une grande partie du trafic des marchandises sur le plan régional, national et international. Les marchandises y transitant sont le sucre et le sel (pour l’arrière-pays) et les produits d’exportation comme le cacao. En outre, il est le principal site d’éclatement des produits importés de la province d’Antsiranana. Des paquebots touristiques venant de l’Europe font également escale au port.


La ville de Diego-Suarez est le chef-lieu de la région DIANA. Les habitants de cette ville sont des plus accueillants et chaleureux parmi le peuple malgache. Avec sa population cosmopolite, les étrangers s’habituent très vite au mélange de cultures diégolaises. Malgré cela, la ville a connu des phénomènes sociaux durant un temps, lors de ces dix dernières années chez certains jeunes : les « foroches » (groupes d’adolescents délinquants souvent très agressifs) qui se livraient des guerres de clans et pouvaient parfois s’attaquer aux individus. Depuis 2015, la Commune avec les différents démembrements ministériels ainsi que les acteurs de développement (ONG, Organismes de développement, etc.) ont cherché des solutions pour éradiquer ce fléau. Heureusement, depuis 2019, l’activité des « foroches » a fortement baissé lors de la participation de l’équipe nationale malgache, les « bareas », à la CAN, où tous s’étaient réunis pour célébrer les moments de gloire du pays à travers ce sport, enterrant la hache de guerre.


Parmi les lieux de culte, il y a principalement des mosquées. Parmi les églises et temples chrétiens : Église de Jésus-Christ à Madagascar (Communion mondiale d’Églises réformées), Église luthérienne malgache (Fédération luthérienne mondiale), Assemblées de Dieu, Association des églises bibliques baptistes de Madagascar (Alliance baptiste mondiale), Diocèse d’Antsiranana (Église catholique) .

En 1999, la Commune a déclaré le « Nosy Lonjo » (île Pain de sucre, au nord de la ville, sous forme de pyramide naturelle, d’origine volcanique avec un pic de 122 m de haut, s’étendant sur 2,14 hectares) comme patrimoine des Cultures traditionnelles et écologiques.

Plusieurs sites touristiques sont également accessibles aux environs de la ville de Diego-Suarez, notamment le parc National de la Montagne d’Ambre abritant une forêt humide tropicale ainsi que la réserve marine protégée de Nosy Hara et le site de la Mer d’émeraude.

Cette spécificité couplée à une position idéale (proximité avec les côtes africaines, Mayotte, les archipels de Seychelles et Comores en font un lieu stratégique expliquant le vif intérêt des forces françaises pour le site qui en fait une base navale durant la colonisation.

La ville se trouve sur un plateau à une altitude d’environ 50 mètres au-dessus de la mer. L’aéroport se trouve lui à 105 mètres d’altitude.

Il existe deux thèses pouvant expliquer le nom de la ville :

  • la découverte de la baie par les navigateurs Diego Dias et Hernan Suarez et qui lui donnèrent leurs noms.
  • la découverte de la baie en 1543 par l’explorateur portugais du même nom, Diego Suarez.

Le tout premier nom de Diego-Suarez ou Antsiranana est Antomboko, qui signifie « troué, perforé », nom dû à cette baie naturelle qui s’étend sur 156 km. C’est la deuxième plus grande baie au monde après celle de Rio de Janeiro. Elle possède aussi son « pain de sucre », appelé Nosy Lonjo.

La ville retrouve son nom malgache d’Antsiranana (en malgache : le port) dans les années 1970 dans le cadre de la politique de malgachisation prônée sous la Deuxième République. Néanmoins, l’ancien nom demeure courant.

  • Antsiranana ou Diégo-Suarez, partie nord de la Grande île, était un véritable objet de convoitise et de conquête de l’extérieur
  • VIIe siècle : premiers vestiges de présence humaine dans la Montagne des Français.
  • XVIe siècle : découverte de la baie par des explorateurs portugais (cf. les deux thèses au paragraphe toponymie).
  • XVIIe siècle : à la fin du XVIIe siècle, la baie de Diégo-Suarez abritait une colonie de pirates français appelée « Libertalia ». Il s’agit de la république imaginaire de « Libertalia ».
  • 17 décembre 1885 : signature d’un traité accordant à la France le droit d’occuper le territoire de Diego-Suarez et d’y faire « des installations à sa convenance ». Les troupes françaises s’installent d’abord à Cap Diego puis, pour des raisons de commodité et d’ouverture sur l’arrière-pays à Antsiranana.
  • 1886 : la ville de Diego-Suarez a été créée
  • 1895 : prise par les Français du fort d’Ambohimarina (dans la Montagne des Français) occupé par les troupes de la reine Ranavalona III
  • 1896 : décret rattachant la colonie au gouvernement général de Madagascar.
  • En 1900, Diego-Suarez est déclaré « point d’appui de la flotte ». Sous la direction du général Joffre, la ville va rapidement se développer (construction du bassin de radoub, de l’hôpital, du quartier militaire, de l’arsenal)
  • 5-7 mai 194é : Opération Iron Cad : les Britanniques s’emparent de Diego-Suarez aux mains des troupes vichystes craignant que ces dernières n’appuient les forces japonaises présentes en Birmanie et alliées de l’Allemagne.
  • 1946 : les troupes britanniques rétrocèdent la ville à la France.
  • 26 juin 1960 : l’île devient indépendante, ce jour deviendra la fête nationale.
  • 3 juin 1974 : départ de la Légion Étrangère, puis de la Marine nationale française le 26 juin 1975.

La ville compte environ 105 000 habitants (2008).

Bien qu’elle soit censée être la capitale de l’ethnie Antakarana, « ceux des falaises », Antsiranana est une ville cosmopolite où la diversité de la population est frappante :

Comme on peut le voir à la toponymie des rues et des lieux, l’urbanisme de la ville est fortement marqué par la présence française.

TROIS BAIES

Nous pouvons vous proposer cette magnifique excursion en deux formules : maritime et randonnée. Vous allez visiter avec nous : la Baie des Dunes, la Baie des Pigeons et la Baie de Sakalava.

La randonnée des 3 baies offre une belle balade côtière en mode Robinson pour joindre le Cap Miné, face à la grande passe de la baie de Diego-Suarez. En chemin, plage déserte, lagon, petits villages de pêcheur, falaises de tsingy, baobab et flamboyants et pour finir les ruines des fortifications militaires de l’époque des batailles anglo-française ou de la seconde guerre mondiale. En prime, un aperçu au loin de la mer d’Émeraude, lagon vert turquoise, lumineux à tel point qu’on imagine qu’il est éclairé d’un spot géant par dessous ! En bref, un parcours agréable et varié pour découvrir le coin.

Depuis notre hôtel DJERA, suivre l’accès entre le Varatraza Wind Riders et les gargotes du village pour accéder à la baie de Sakalava, coté plutôt Sud.

Le trajet du parcours suit un axe Sud Nord le long de la côte. Peu de difficulté, l’itinéraire est évident, excepté sur le final entre le blockhaus de la baie des Dunes et le Phare, pour attraper les petits sentiers qui longent le bord de la falaise. Le temps prévu est celui de la marche. Vu les plages déserte splendides qu’on découvre, rajouter le temps des baignades en mode Robinson. Sur la partie finale, dans une forêt de Flamboyants, on rencontre quelques magnifiques pachypodiums et un baobab trapu torsadé planté à 2 pas des falaises.

Vers la Baie des Pigeons

Remonter complètement la baie de Sakalava plein Nord. Au bout, monter sur les dunes pour revenir à l’Est sur le sentier qui file vers la pointe rocheuse. Là-bas, un joli point de vue sur la baie et les kiteurs. En traversant cette pointe, on accède directement à une autre baie plus fermée. Suivre le sentier qui rejoint la plage, la longer sans aller jusqu’au bout puis traverser sous les arbres pour déboucher sur une nouvelle plage, bien abritée et totalement déserte. On est à 30′ environ du départ, endroit idéal pour un plouf de carte postale.

Longer la plage qui finit sur une mini-falaise de tsingy. Le sentier passe sur une petite plaine à coté des formations calcaires découpées au dessus de l’eau. Plus loin, ça monte un peu. On passe un mini sommet de colline pour découvrir au loin la baie des Pigeons. Reste à traverser une grande zone un peu désolée, avec des arbustes et plus bas une zone plus marécageuse, inondée à marée haute, avec en y regardant bien, des éponges et coraux fossilisés et minéralisés dans le calcaire. On débouche alors sur la baie des Pigeons. Si marée haute, le sentier se trouve plus à l’intérieur, sous la forêt d’arbustes.

Vers la Baie des Dunes et son blockhaus

Remonter à nouveau sur la plage. Il y a quelques gros blocs de calcaires plantés là, sur le sable. Tout au bout, un peu avant la pointe, traverser dans le sable pour finir dans la 3ème baie, la baie des Dunes. En suivant le rivage, on passe à coté d’un tout petit village de pêcheurs. Pirogues à balancier dans l’attente d’une prochaine sortie. Au bout, un promontoire. Monter un peu pour rejoindre le blockhaus, au-dessus d’une belle pointe découpée au-dessus des eaux colorées. Au loin, la mer d’émeraude commence à renvoyer ses lueurs turquoises. Joli poste d’observation et de défense pour l’entrée de la baie.

Vers le phare du cap Miné

Du blockhaus, passer derrière et prendre la piste 4×4 de sable qui file au Nord-Est. Après quelques minutes, assez vite, bifurquez à droite sur un sentier de sable assez large, qui s’enfonce sous une forêt de flamboyants. Pour être sûr d’être sur le bon sentier, un cairn à 3 pierres est posé à 20m à droite et sinon, après quelques minutes il a un pachypodium caractéristique sur la droite. Le sentier se rapproche et longe la falaise, quelques 40 ou 50m au-dessus de l’eau. Vues sur la côte, les baies au Sud, la passe et la mer d’Émeraude.

Plus loin, on croise le fameux baobab torsadé, bien ancré à 5m du vide, à moitié sur le sol de tsingy. On longe aussi la piste 4×4 qui se trouve à gauche. Plus loin, le sentier la rejoint pour aussi vite, 20m plus loin, repartir à droite sur un mini sentier cette fois qui rejoint le bord de la falaise. Le suivre jusqu’au bout pour atteindre le Phare du Cap Miné et les fortifications qui le précèdent : ruines, canon, plateforme.

Retour 45′ à 1h

Depuis le phare, prendre au Sud un sentier qui traverse une forêt de badamiers à moins que ce soient des bonaras pour finalement descendre un peu et rejoindre la piste 4×4. Rapidement, en direction de l’Est cette fois, on rejoint une petite baie au niveau du camp militaire. Un aller-retour au phare et aux ruines des fortifications à la pointe vaut le détour pour un joli panorama sur la baie de Diego, sur la passe et la visite des 4 canons d’époque qui servaient à défendre la baie.

Il reste ensuite à longer la plage vers le Sud, passer le poste militaire (droits de passage à payer, 10 000 ariarys à ce jour et continuer sur la plage jusqu’au village de pêcheurs de Ramena. De là, prendre un taxi pour revenir à son point de départ, Diego ou la baie de Sakalava.